Palestrina a 500 ans.

En 1525, naissait Palestrina, l’un des plus grands génies de son temps. Graham Ross et le Chœur du Clare College lui rendent hommage avec un nouvel album exceptionnel, consacré à des œuvres rares voire jamais encore enregistrées du maître romain.

En écho, ils nous proposent également de découvrir d’autres versions musicales des mêmes textes signées William Byrd, Robert White et William Mundy. Pour aller de découverte en découverte !

Le sourire de Mozart

1, 2, 3 et 4 : telles sont les formations (solo, duo, trio et quatuor) à travers lesquelles Julien Libeer et ses trois prestigieux amis nous invitent à explorer l’univers mozartien.

Et c’est avant tout le sourire et la lumière du Salzbourgeois que les musiciens nous proposent de goûter dans ce programme très original : une sonate pour piano seul absolument solaire, une sonate pour violon et piano où la joie triomphe des inquiétudes, un flamboyant trio de l’époque des Noces, pour ne rien dire du quatuor avec piano K. 478, formation rare où le compositeur s’amuse aux frontières du concerto et de la musique de chambre… Le tout dans une progression dramaturgique digne d’un opéra !

L’âme russe

Son premier album (comme les suivants) est pour harmonia mundi : le jeune chef d’orchestre Stanislav Kochanovsky a choisi d’explorer les multiples facettes de la musique russe des XIX^e et XX^e siècles.

Ce surdoué de la direction d’orchestre a décidé de quitter la Russie il y a deux ans pour prendre la tête de la NDR Radiophilharmonie de Hanovre. Ses lectures électrisantes du Capriccio espagnol de Rimski-Korsakov et de la trop méconnue Suite n°3 de Tchaïkovski sont accompagnées d’un joyau étincelant signé Tcherepnine : le prélude de La Princesse lointaine. Toute l’âme de la Russie s’y exprime !

Bach à Weimar

Paul Agnew et Les Arts Florissants poursuivent leur exploration chronologique de l’œuvre de Bach. Entre emprunts au style français et réinterprétation du concerto à l’italienne, le compositeur renouvelle à Weimar (1708-1717) le genre de la cantate d’église et lui ouvre des voies nouvelles…

L’album permet notamment de comparer l’art de Bach à celui de ses contemporains, sur les mêmes textes luthériens – avec ici la superbe cantate “Nun komm, der Heiden Heiland” de Telemann.

Retrouvez ce projet sur nos pages « documents »

Stratosphérique Satie

Alain Planès, dont on sait l’admiration pour Erik Satie, rend un vibrant hommage à ce musicien pour les 100 ans de sa disparition. Un album exceptionnel, nourri d’une iconographie en grande partie inédite !

Sur un Pleyel de 1928, Alain Planès nous propose un formidable panorama de cette musique inclassable et visionnaire, souvent drôle et caustique. Marc Mauillon pour les mélodies et François Pinel pour le piano à quatre mains l’accompagnent dans cette exploration des plus belles pages du “Maître d’Arcueil”.

Schubert,

de l’ombre à la lumière.

Pour ce second volume de leur exploration chronologique des Lieder de Schubert, Samuel Hasselhorn et Ammiel Bushakevitz nous plongent dans les grands chefs-d’œuvre des années 1824-25.

Schubert 200, épisode 2 : après une période de doutes et d’abattement dus à l’annonce d’une maladie qu’il sait incurable, Schubert retrouve peu à peu espoir grâce au soutien de son ami le baryton Johann Michael Vogl…

DIAPASON D’OR (edition d’avril)

Ode à l’alto

Pour son quatrième album chez harmonia mundi, Timothy Ridout nous propose un programme en solo. De Telemann à Britten et Caroline Shaw, une véritable ode à la voix, si riche et humaine, de l’alto.

Puisant à travers les siècles, le jeune prodige de l’alto britannique met ici en regard l’âge baroque (Bach, Telemann) et la modernité (dont la rare Élégie de Britten et in manus tuas de Caroline Shaw). Un disque aussi juvénile qu’époustouflant !

Stravinsky, maître du pastiche

Après Messiaen, Gustavo Gimeno explore l’univers unique d’un autre monstre sacré du XX^e siècle : Stravinsky. Le compositeur entretenait des affinités artistiques privilégiées avec l’Orchestre symphonique de Toronto, qui le lui rend bien !

Les deux ballets qu’ils gravent ici dévoilent une facette spécifique du génie de Stravinsky : celle du pastiche. Alors qu’il prend appui sur des musiques du XVIII^e siècle napolitain pour Pulcinella, c’est vers Tchaïkovski qu’il se tourne pour Le Baiser de la fée. Il parvient chaque fois à transformer l’exercice de l’hommage en une œuvre extrêmement personnelle.

Vous avez dit bizarre…

Geoffroy Jourdain et les Cris de Paris explorent quelques-unes des pages les plus surprenantes de la musique de la Renaissance – et un étonnant écho contemporain signé Francesca Verunelli. Un voyage au pays des “harmonies étranges” !

Pour éclairer ce jeu de la musique ancienne sur les écarts par rapport aux normes attendues de l’harmonie, ils ont en effet gravé en première mondiale VicentinoOo, où la compositrice italienne rend spécifiquement hommage aux pièces microtonales de Nicola Vicentino et son octave divisée en 31 notes !

De grandes musiques de nuit

Pour ce premier volet de leur collaboration exclusive avec harmonia mundi, Enrico Onofri et le Münchener Kammerorchester nous proposent d’explorer, en compagnie d’Isabelle Faust, l’univers si poétique et bigarré de la sérénade mozartienne.

S’inscrivant dans une vieille tradition de musiques de plein air, Mozart porta ce genre à un exceptionnel degré d’aboutissement. De la célèbre Petite Musique de nuit à la sérénade Posthorn en passant par la majestueuse Haffner avec Isabelle Faust en guest star, c’est tout un monde musical qu’ils font ici revivre pour nous.

Escapade nordique

Après deux albums consacrés à l’Irlande et l’Écosse, Alix Boivert et les Curious Bards traversent la Mer du Nord et nous font découvrir les musiques suédoises et norvégiennes du XVIII^e siècle.

Entre musique populaire et savante, folklorique et de cour, les Curious Bards nous font ici entendre l’univers si bigarré et haut en couleur de la mélodie et de la danse scandinaves.

Dream Théotime !

 Un an après un formidable premier album Vivaldi, Concerti per una vita, Théotime Langlois de Swarte et Le Consort nous livrent leur lecture du plus célèbre des chefs-d’œuvre du compositeur vénitien : Les Quatre-Saisons.

En écho, ils tendent à ces pages populaires un miroir subtil avec d’autres œuvres partageant les mêmes gestes musicaux et tonalités, ainsi qu’aux rares danses de Lambranzi, source d’inspiration évidente bien que souvent négligée.

Palestrina a 500 ans.

En 1525, naissait Palestrina, l’un des plus grands génies de son temps. Graham Ross et le Chœur du Clare College lui rendent hommage avec un nouvel album exceptionnel, consacré à des œuvres rares voire jamais encore enregistrées du maître romain.

En écho, ils nous proposent également de découvrir d’autres versions musicales des mêmes textes signées William Byrd, Robert White et William Mundy. Pour aller de découverte en découverte !